L’assurance vie : une épargne méconnue du grand public
L’assurance vie est une épargne qui a plus rarement la primeur des options financières françaises. Pourtant, elle présente un double avantage non négligeable : en plus de rapporter des intérêts à son épargnant, il lui permet de transmettre son patrimoine de manière avantageuse.
Une assurance vie est un contrat souscrit selon de multiples conditions. Trois types d’assurances vie existent : l’assurance en euros, l’assurance en unité de compte et l’assurance multi-supports (mélange des deux valeurs).
Le premier consiste à placer son argent dans un portefeuille d’actions en euros. Le deuxième implique d’investir sous la forme d’unités de comptes. La différence entre ces deux types de placement réside dans le rapport entre le risque et les intérêts.
En effet, lorsqu’un investisseur place son argent en euros, l’argent est garanti et majoré des intérêts prévus au sein du contrat. En revanche, les intérêts sont moins importants que pour une épargne en unité de compte. La troisième option présente un bon compromis entre le risque et la sécurité. D’après Linxea, l’assurance vie reste le placement préféré en France.
La transmission : l’avantage principal de l’assurance vie
L’assurance vie permet aussi de transmettre un patrimoine à un proche en particulier. En effet, ce contrat inclut une clause de bénéficiaire en cas de décès de son souscripteur. Nul besoin de rédiger un testament pour faire bénéficier de l’argent placé sur une assurance vie.
Même s’il cela n’est pas systématique, l’assurance vie est souvent exonérée de droits de succession, ce qui présente un avantage financier important pour ses héritiers.
La rédaction de la clause de bénéficiaire nécessite une certaine rigueur. Si aucune personne n’est désignée clairement, l’argent reviendra aux héritiers dans le cas d’une succession classique et donc imposable. En outre, il est vivement conseillé de ne pas inscrire de nom complet.
En effet, en cas de rupture ou de divorce, par exemple, les ex-conjoints pourront bénéficier de cet argent s’ils sont mentionnés nommément. Ainsi, s’il est simplement inscrit « mon époux », par exemple, la succession reviendra au nouveau conjoint et non à l’ancien. Il faut également penser à désigner des bénéficiaires de second rang en cas de décès du bénéficiaire principal.